Dans cet article, nous allons voir comment se déroule l’installation et le branchement d’un surpresseur. Nous aborderons la partie plomberie ainsi que la partie électricité.
Dans notre exemple, nous allons installer un supresseur qui va pomper l’eau dans une citerne de 2 mètres cubes. Cette dernière est alimentée par les eaux pluviales récupérées en sortie de chenaux.
Le matériel nécessaire
1- Un ballon ou réservoir à diaphragme
Pour cette installation, j’utilise un ballon (ou réservoir) à diaphragme de 150 litres de volume. Son rôle est de constituer une petite réserve d’eau sous pression qui vient alimenter la suite de l’installation.
Les réservoirs à diaphragmes sont plus chers que les modèles à vessie. Mais ils sont beaucoup plus fiables dans le temps et assurent parfaitement leur fonction tampon pour la pression en sortie.
Le remplissage d’eau de la poche se fait par le dessous:
Sur le dessus du ballon, on retrouve la valve qui permet au besoin d’ajuster la pression de l’air dans la partie supérieure du ballon.
Théoriquement le ballon est déjà « gonflé » au départ de l’usine mais cette valve de pression permet un ajustement pour respecter les instructions de fonctionnement. Normalement, vous n’aurez pas à y toucher.
2 – Une pompe multicellulaire
Pour pomper l’eau de la cuve, j’utilise une pompe multicellulaire. C’est une pompe dite de surface qui dispose d’un fort rendement hydraulique : débit important et pression forte.
Cette pompe multicellulaire est fiable et silencieuse. Ce modèle possède plusieurs turbines avec auto-amorçage. Elle nécessite un branchement en 230 volts monophasés et elle a une consommation de 1200 watts/h. Sa capacité de « pompage » est de 12 m³/h pour une hauteur de pompage maximum de 8 mètres.
3 – Un contacteur manométrique
J’ai également besoin d’un contacteur manométrique de ce type:
Comme son nom l’indique cet appareil est équipé d’un manomètre. Il a pour fonction de mettre en marche la pompe en fonction de la pression mesurée dans le circuit d’eau.
Lorsqu’on retire le capot de protection, on accède aux différents vis de réglage.
Réglage de la pression du circuit d’eau: Afin de régler la pression désirée dans notre circuit d’eau (pression max), on agit sur cette vis de réglage. C’est elle qui commande l’arrêt de la pompe lorsque la pression choisie est atteinte.
Réglage de la pression minimale: L’autre « curseur » de réglage permet de choisir la pression à laquelle la pompe doit se mettre en marche: c’est en quelque sorte la « pression minimale. »
4 – Un flotteur interrupteur
Pour finir, j’utilise un flotteur interrupteur placé directement dans la citerne.
Ce système entièrement étanche est composé:
– d’un flotteur dans lequel se trouve l’interrupteur à bille,
– d’un câble de 10 mètres
– et d’un contrepoids réglable placé sur le câble
Cet interrupteur flottant a deux possibilités de branchement :
- Réglé pour un déclenchement en position haute, celui-ci arrêtera la pompe de remplissage de la citerne lorsqu’elle sera pleine.
- Réglé en « position basse », celui-ci stoppe la pompe du surpresseur lorsque le niveau d’eau est trop bas (manque d’eau).
Le choix du réglage est fonction du branchement (du câblage) des fils conducteurs du flotteur:
– on branche les fils marron et bleu pour déclenchement en position haute
– on branche les fils marron et noir pour un déclenchement en position basse
Installation de la partie plomberie
Les liaisons eau se font avec du tuyau Pénaflex semi rigide à bande bleu (16 bars) de 32 mm de diamètre.
J’utilise un raccord T branché sur la pompe. Celui-ci est suivi d’un second raccord T branché sur le contacteur de pression.
Celui-ci est suivi d’un second raccord T branché sur le contacteur de pression.
Ensuite je continuerai avec du tuyau cuivre de 16 mm de diamètre et une première vanne quart de tour.
Suivi d’une seconde vanne quart de tour en prévision d’un captage entre ces deux points !
A partir de ce point j’installe une nourrice de distribution qui va alimenter tous les points désirés.
A l’autre extrémité de cette nourrice je positionne une vanne quart de tour suivi d’un tuyau en cuivre de 16 mm qui alimente un point d’eau extérieur.
NB: Seul le point d’eau de la cuisine restera alimentée par un circuit d’eau potable public qui totalement indépendant de cette installation (raisons sanitaires).
La partie plomberie de l’installation est terminée. Un dernier point avant de passer à la partie électrique, il est impératif de mettre en place un clapet anti retour entre le surpresseur et la citerne.
Branchement électrique du surpresseur
Pour alimenter le circuit électrique du surpresseur, je dispose d’une boîte de dérivation à proximité. c’est dans celle-ci que je viens me brancher.
Cette boîte de dérivation abrite une ligne qui provient du tableau principal de répartition. Cette ligne est protégée par un interrupteur différentiel 30 mA suivi d’un disjoncteur divisionnaire de 16 A.
!!! Attention !!!
N’oubliez pas couper l’alimentation de la ligne sur laquelle vous aller travailler ou alors couper l’alimentation générale !
1 – Schéma de branchement du surpresseur
Vous trouverez ci-dessous le schéma simplifié du branchement électrique du surpresseur.
Voyons maintenant la correspondance des conducteurs.
Les 2 câbles indiqués ci-dessous par les flèches vertes proviennent du contacteur du pressostat (contacteur manométrique).
Sur le contacteur manométrique (ou pressostat), les conducteurs de terre des 2 câbles se branchent sur les bornes de terre situées de chaque côtés de l’appareil.
Ensuite les autres conducteurs se branchent de part et d’autre du bornier, l’important est de respecter la couleur des conducteurs à chaque étage. Ici les deux conducteurs de neutre bleu face à face au premier étage sur les bornes 1 et 2.
Ensuite à l’étage au-dessus, les conducteurs de phase rouge face à face sur les bornes 3 et 4.
Enfin le deuxième conducteur de terre sur la borne de terre !
Voilà pour le contacteur pressostat , retournons maintenant à la boite de dérivation !
Pour éclaircir, je vais commencer par connecter ensemble avec une borne automatique les quatre conducteurs de terre !
Je continue avec la connexion du conducteur bleu de neutre de la pompe avec le conducteur bleu de neutre d’un des câbles provenant du contacteur !
Ensuite je connecte le conducteur de neutre bleu provenant de l’alimentation avec le conducteur de neutre bleu du second câble provenant du contacteur !
Puis ensuite je connecte le conducteur de phase rouge de l’alimentation avec le conducteur noir du flotteur !
Puis je connecte le conducteur marron du flotteur avec le conducteur rouge d’un des câbles provenant du contacteur !
Ensuite je connecte le conducteur de phase rouge provenant de la pompe, avec le conducteur de phase rouge du second câble provenant du contacteur !
Enfin pour terminer, je protège le conducteur bleu du flotteur qui ne me servira pas avec une borne automatique , mais je prends soin de le doter d’un morceau de scotch rouge pour signaler qu’il ne s’agit pas d’un conducteur de neutre !
Et voilà le branchement électrique est terminé, je replie tout dans la boîte de dérivation et je clipse le couvercle !
Avant la première mise en marche, il faudra impérativement remplir par cet orifice le tuyau et la pompe, car bien qu’auto-amorçantes, les turbines ne doivent jamais tourner à sec !
Les fonctions MARCHE/ARRÊT de ce suppresseur, se feront par le disjoncteur divisionnaire qui lui est dédié !
Voilà j’espère que cet article vous sera utile !
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