Pour commencer je fais un petit plan qui est impérativement nécessaire pour d’une part ne pas faire d’erreurs et d’autre part , connaître la quantité et les sections des différentes barres d’acier qui seront employées.
J’ai donc besoin pour sécuriser cette terrasse de :
- 2 panneaux de 340cm x 83cm ,
- 1 panneau de 170 cm x 83cm
- et enfin d’un panneau de 100cm x 83 cm
- Le garde corps aura donc une hauteur de 93 cm environ par rapport au sol 83cm + 10cm de garde au sol.
- Il sera composé de différentes sections de barres de fer :
- La base sera un fer plat de section 30 x 10mm coupé à la dimension nécessaire
- A chaque panneau les premiers barreaux à chaque bouts du panneau sont d’une section supérieure aux autres, à savoir un fer carré de 20 x 20mm.
- Les barreaux normaux seront effectués en fer carré de 14 x 14 x 810mm
- La parie haute sera un fer plat de 20 x 10mm coupé à la dimension nécessaire il est destiné à recevoir la main courante de 30mm
Faire une garde-corps (vidéo)
Il est très important d’avoir un plan de travail parfaitement plat et de niveau, ceci pour éviter d’avoir un châssis voilé !
Pour ma part n’étant pas un professionnel je dois improviser ce plan de travail, je prend donc un châssis de table en fer et je pose dessus une plaque de métal de 100 x 200cm.
Je veille ensuite à la mettre de niveau en calant la plaque si nécessaire .
Si le plan de travail est trop petit pour élaborer le châssis on peut utiliser des « dames d’atelier » tout en veillant à garder l’ensemble du châssis à effectuer toujours de niveau.
Pour commencer l’assemblage je me sert des bords de la plaque d’acier du plan de travail, comme guide car ses angles sont d’équerre !
Donc je fixe le fer plat de 30 x 10mm de la base du châssis à 7cm du bord en le maintenant fermement avec des serres joint, car c’est lui qui va déterminer la cohésion de l’ensemble.
Ensuite je place sur le coté un barre de fer de façon à former un angle droit avec le fer de base, et je le maintien fermement avec des serres joint, car c’est lui qui qui va « figurer » le poteau de réception du garde corps.
Je place ensuite le fer plat de 20 x 10mm de la partie haute à 81 cm de la base en le rehaussant avec un fer plat de 30 x 5mm pour rattraper la différence de section avec la base ( voir croquis d’assemblage ), en le plaçant d’équerre avec l’ensemble.
Je mets ensuite en place le premier barreau, sachant que de chaque coté des panneaux les premiers barreaux sont de sections plus importantes que les autres, c’est donc un barreau de 20 x 20 mm que je vais placer à la distance requise, que j’ai préalablement calculée sur mon croquis, distance qui prends en compte la longueur réservée au scellement du panneau.
Une fois bien positionné, en vérifiant que tout soit bien d’équerre, a l’aide d’un grand serre joint d’un mètre, je bloque le tout, et j’effectue la première soudure à l’arc à chaque bout du barreau.
Je vais maintenant procéder de la même façon pour tous les autres barreaux, en prenant soin de bien conserver un intervalle entre chaque barreau de 110 mm (intervalle réglementaire).
Tous les barreaux sont maintenant mis en place et soudés.
Il faut maintenant délicatement redresser le panneau pour effectuer les soudures sur toutes les faces des barreaux.
Quand toutes les soudures sont effectuées sur toutes les faces, je mets en place et je soude les volutes qui viennent se positionner entre chaque barreau, sur la base et sous le fer plat de 20 x10 mm, destiné à recevoir la main courante.
Ces petites volutes en queues de carpes, font exactement 110 mm de longueur, et se positionnent donc facilement dans les intervalles.
Puis je mets en place et soude la main courante, qui possède une encoche idéale, qui vient s’enclencher sur le fer plat supérieur du panneau.
Vue de l’encoche
Vue supérieure de la main courante
Quand toutes les volutes sont soudées, ainsi que la main courante, le panneau est pratiquement terminé.
Il ne manque plus que de mettre en place et souder les poteaux de scellement au sol.
Le premier panneau est maintenant terminé, après avoir ébarbé et nettoyé les soudures je le mets à l’écart et j’attaque un autre panneau.
Une fois tous les panneaux exécutés, je passe à la séquence peinture, j’utilise pour cela une petite station de peinture au pistolet (très pratique).
J’applique trois couches de peinture spéciale pour le fer contenant de la résine, l’aspect final, après application au pistolet, est vraiment homogène et satiné !
Une fois mis en situation et scellés, le résultat me convient parfaitement et je ne regrette pas mon travail.
Cette réalisation m’a demandée une centaine d’heures de travail, mais je suis satisfait du résultat, qui me semble très convenable, autant sur le plan esthétique, que sur le plan de la solidité de ces panneaux et donc de leur apport sécuritaire, quand au rapport financier, je pense que l’opération est rentable.
Coût de l’opération, 685 euros fer, volutes et peinture comprise !